mardi 19 août 2008

Mesdames, mesdemoiselles, messieurs, bonsoir !

Voilà, fin du blog.
Retour en France prévu dans la nuit.

Kénavo, au prochain voyage...

PS : la réponse au jeu était :
"Hey les PD, y'a une lettre pour vous !"

lundi 18 août 2008

Comino

Comino (Maltais: Kemmuna) est la troisième île (par superficie) de l'archipel maltais. Elle est située entre Malte et Gozo, les deux autres îles habitées de l'archipel. Son nom vient du mot cumin (kemmuna en maltais), une des rares plantes qui parvienne à croître sur un sol aride. Elle ne compte qu'une poignée de résidents permanents (un policier, un curé et deux gardiens) et son point de chute le plus fréquent est le luxueux hôtel Blue Lagoon. Aujourd'hui, Comino est un sanctuaire animalié et une réserve naturelle. Administrativement elle fait partie de la municipalité de Għajnsielem, dans le sud-est de Gozo.

Pour la suite, lire là.





St Paul's Islands

Ile où St-Paul (enfin, Paul à l'époque) se serait échoué en 60.
Il a apporté avec lui la bonne parole et commencé à évangéliser Malte, tout un programme...





Le Palais des Grands Maitres à La Valette





samedi 16 août 2008

Jouons un peu....

Que semble dire ce personnage ?
Postez la réponse en commentaire, et le vainqueur gagnera une casquette Malte !

La Valette

L'entrée de la cité, et un florilège de quelques rues.





Marsaxlokk (prononcer Marsachloque)

Port du Sud Est de l'île qui n'a rien a envier à Brest avec ses belles grues et sa magnifique centrale électrique en bord de plage...











St Peter's Pool

Joli petit site de baignade qui rappellera l'enfance à certains ;)





mercredi 13 août 2008

Fort Rinella

Fort qui a protégé les intérêts britanniques fin XIXème, debut XXème , et qui a surtou abrité le Armstrong 100-ton canon, plus gros canon au monde (construit en 4 exemplaires, 2 à Malte, 2 à Gibraltar). Il fallait attendre au moins 6 minutes entre 2 coups, le temps de recharger par un système hydraulique latéral, la charge de 1 tonne ne pouvant être chargée à la main...
On en voit ici une réplique, l'original ayant été découpé.





Mnajdra

À 500 m du site d'Ħaġar Qim, en direction de la mer, ayant pour horizon l'îlot de Filfla, se trouvent les temples de Mnajdra. Ils ont été dégagés en 1840 par C. Lenormant et fouillés en 1910 par T. Ashby et en 1954 par J. D. Evans. En 1992, l'Unesco rajoute les temples de Mnajdra au patrimoine mondial de l'humanité.
Le temple primitif, d'environ 25 x 13 m est situé au nord du site. Certainement de la phase Mġarr, antérieur à 3 600 av. J.-C., il est peu lisible ; au milieu des ruines de murs se dessine un petit temple tri-lobé. Le temple central, d'environ 20 x 20 m, datant de la phase Ġgantija (3 600-3 000 av. J.-C.), s'ouvre sur un terre-plein surélevé de 2 à 3 m par rapport au temple inférieur. Le plan est typique de cette période, une succession de quatre absides latérales avec le remplacement de l'abside distale par une niche. Il faut remarquer le mur intérieur de grande qualité, les dalles de parement sont parfaitement taillées et surmontées, comme à Ħaġar Qim, de deux, et par endroit, trois lits de pierres dessinant un début d'encorbellement. Sur le pilier gauche du trilithe intérieur, le dessin d'un temple gravé dans la pierre (voir illustration) est très semblable aux modèles trouvés ailleurs. La dernière abside gauche abrite un autel orné.

Le temple inférieur, 20 x 16 m, est de la fin de la période des temples (3 000-2 500 av. J.-C.). De la même époque que le temple d'Ħaġar Qim, la façade faite de six gros blocs irréguliers et d'une banquette, apparaît beaucoup plus archaïque d'aspect. Le plan est identique, à quelques détails près, au temple central. La première abside de gauche comporte une niche ornée, en forme de fenêtre, faisant communiquer, de façon très élaborée, les deux absides. L'abside de droite communique avec un couloir extérieur, dit couloir de l'oracle, par un trou percé dans la pierre. C'est dans l'abside du fond à droite qu'ont été mises au jour, au milieu d'ossements brûlés (interprétés comme des offrandes), de curieuses statuettes féminines avec une tête, à la peau squamée ou pustuleuse, aux joues gonflées, aux yeux exorbités et avec un dos écorché mettant à nu le squelette. Ces statuettes sont interprétées comme des représentations pathologiques laissant supposer un culte curatif ou miraculeux.




Hagar Qim (prononcer Hadjar Him)

Le site de Ħaġar Qim est situé près de la ville de Qrendi, au-dessus des falaises au sud de l'île de Malte. Connu depuis le XVIIe siècle, il est dégagé en 1839 par J. G. Vance et fouillé en 1885 par Caruana. En 1909, T. Zammit et T. E. Peet le fouillent à nouveau comme T. Ashby en 1910. Il est restauré entre 1947 et 1950. En 1992, l'Unesco rajoute les temples de Ħaġar Qim au patrimoine mondial de l'humanité.
Les ruines de quatre temples, échelonnés peut être sur une période de mille ans (3 600-2 500 av. J.-C.), démontrent l'importance du lieu. Les restes de la plus vielle construction sont aujourd'hui peu identifiables. Au sud du site, des ruines, maintenant difficilement lisibles (environ 18 x 12 m), remontent au moins à la phase Mġarr (3 800-3 600 av. J.-C.). Au nord du site, le temple septentrional (25 x 20 m) montre clairement un plan polylobé de la phase Ġgantija (3 600-3 000 av. J.-C.).
Au centre du site, le mur d'enceinte méridional (environ 35 x 28 m) englobe un temple et une succession d'agrandissement/ aménagement remarquable sur une période d'au moins cinq siècles. Le temple d'origine (3 000-2 500 av. J.-C.) à quatre absides et abside distale remplacée par une niche est d'abord agrandi d'une salle communiquant avec la deuxième abside ouest. Les trois agrandissements ultérieurs ont en commun une originalité par rapport au plan canonique, ils s'ouvrent directement à l'extérieur et n'ont pas de communication interne entre eux. L'ensemble d'Ħaġar Qim, construit entièrement en pierre taillée dans du calcaire à globigérine, marque le point culminant de l'esthétisme architectural de la « culture des temples » qui s'étend de 3 000-2 500 av. J.-C.
La façade nord-est comporte, juste à côté du couloir donnant accès au trou de l'oracle, un sanctuaire abritant deux bétyles ; un élancé, supposé représenter le sexe masculin, et un beaucoup plus bas, de forme trapézoïdale, supposé représenter le sexe féminin. Sur la gauche des bétyles, la plus importante pierre d'enceinte utilisée dans un temple maltais fait 6,4 m de long par 5,2 m de haut pour un poids estimé de vingt tonnes. Les fouilles mirent au jour dans la première abside ouest la « Venus de Malte », une statuette de nu féminin très naturaliste malheureusement retrouvée sans tête.



Blue Grotto

Plusieurs grottes en fait forment le site de Blue Grotto.
Superbe site aux couleurs vraiment étonnantes (cf. la main...).





lundi 11 août 2008

Clapham Junction (article sponsorié par Wikipédia)

Les Cart Ruts sont une véritable énigme archéologique pour les chercheurs qui se sont intéressés à ces traces qui sillonnent la campagne maltaise et gozitaine sur plusieurs kilomètres au total. Le site le plus important, Misrah Għar il-Kbir, appelé aussi Clapham Junction, se trouve sur la côte sud-ouest de l'île de Malte entre le Buskett Woodland et Dingli Cliffs.











Ce sont de profondes entailles, dans la pierre, à la surface des sols. Les profondeurs, les largeurs, les écartements sont variables. Ces traces, toujours par deux, mais pas toujours parallèles, se croisent, s'entrecoupent, sans origine et sans destination bien définies. Elles sont interprétées de deux façons, un système d'irrigation (aujourd'hui interprétation peu partagée) ou un système de transport (peut-être en relation avec des carrières).

Certaines disparaissent au bord d'une falaise (peut-être à la suite d'un effondrement), d'autres dans la mer (à la suite d'un mouvement de terrain ou d'une variation du niveau de l'eau mais sans certitude), ce qui témoignerait d'une certaine ancienneté. Pendant un temps, il était considéré qu'une tombe punique coupait deux Cart Ruts, mais des études plus récentes infirment cette première analyse. Longtemps classés comme étant contemporains des temples ou de l'âge du Bronze, leur datation est aujourd'hui incertaine. Le professeur Anthony Bonanno fait le constat que les Cart Ruts sont souvent à proximité des carrières de pierre exploitées à la période phénicienne et romaine (peut-être déjà exploitées aux époques précédentes) lui laissant à penser que les Cart Ruts dateraient de ces époques plus tardives, mais sans certitude aucune.

Si les spécialistes sont tous plus ou moins d'accord pour associer les Cart Ruts à un moyen de transport, ils s'accordent aussi pour convenir qu'ils ont été intentionnellement creusés dans la roche de surface et ne seraient donc pas le résultat unique de l'usure due au passage répété d'un véhicule. Le type même de véhicule pose aussi problème ; le char sur roues ou sur patins paraît impossible du fait de l'écartement irrégulier des deux sillons des Cart Ruts. Les sillons pouvaient par contre servir de gouttière à des pierres rondes (retrouvées en quantité en de multiples endroits) sur lesquelles un charroi pouvait rouler. Reste que le moyen de traction ou de propulsion est aussi une énigme ; aucune trace d'usure n'a été mise en évidence au centre des Cart Ruts comme à l'extérieur de ceux-ci.